Revue de presse pour "Le Zaroff"
Voilà une petite revue de presse incomplète à propos du Zaroff :
Le matricule des anges : extrait : "La mystification fonctionne à plein. Jusqu’à ce que, brutalement, au saut d’une page, jaillissant comme le prédateur sur sa proie, l’évidence nous prenne à la gorge : chacun des chapitres du Zaroff est, à lui seul, un poème – pour ne savoir nommer autrement ces morceaux qui se tiennent seuls et laissent tous une brûlure différente. Et soudain, à la place du polar instantané façon polaroïd, on a entre les mains un vrai livre de poésie claquante et intriguée par la langue – la vraie, celle qui roule des pelles et sait goûter à tout. " Camille Décisier
Fric Frac Club : extrait : " Le Zaroff est un éclat de poèmes modulables à l’envie & par dessus tout romanesques qui propose, l’air de rien, un sacré jeu d’interprétation & de mise en abîme. C’est surtout une opération hybride parfaitement réussie car, a aucun moment, n’apparaissent les ficelles grossières d’un tour de passe passe trop évident. Le Zaroff n’est pas un gadget narratif bricolant un charmant récit sanglant avec de petites épiphanies sans rimes, ça n’est pas non plus la dernière tentative d’hommage à Baudelaire (même si...). C’est un jeu de l’oie fictionnel qui se réamorce à l’envie. C’est juste un bon livre."
Lazare Bruyant
Libération : extrait : "A lire avec le corps et à rire sans cœur" Eric Loret
Claro : extrait : "Zaroff est là pour piéger la langue, sa langue, et toutes celles qui s’amusent à pendre. S’il sent que la syntaxe le suit, il la piège. S’il faut donner des directions, il les donne, se perde qui veut. D’Abrigeon est aux platines, il fait grincer les ritournelles, se saborde en souriant, fait du paradoxe un boomerang. A chaque phrase, il repart de zéro, permute, invite, détourne. Dès qu’on le suppose bricoleur, il se révèle armateur. Tel un pied piétinant son empreinte avec son ombre, il repasse par les tropes qu’il tord. Et s’ingénie à faire bégayer le lecteur qui s’imaginait convié à d’affreux tours de manège dans la conscience.' Christophe Claro
Evene : ***** extrait : "La force du ‘Zaroff’ est de charmer par l’horreur. A l’image de Méduse décapitée et de Pégase le cheval ailé, ou d’‘Une charogne’ de Baudelaire, la poésie de Julien d’Abrigeon naît du crime et de sa laideur. Placé dans la peau du chasseur, le lecteur plonge dans l’univers du meurtre avec délectation." Clémence Lebeau
Openmag : extrait : "La saveur des mots, des syllabes répétées, des jeux de langage et d’écho font que Le Zaroff ne se lit pas : il s’avale. Ce n’est pas nos yeux qu’il sollicite mais notre bouche, qui reforme les sons crachés par Julien d’Abrigeon, les engloutit, les endosse, les désosse et les broie pour épuiser la mort." M. Janin
etc.
Et une vidéo de lecture en ligne :
"Le Zaroff" - lecture par Julien d'Abrigeon
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Libellés : le Zaroff
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